Ça, c’est ce que ma dit ma mère quand je lui ai parlé de mon idée pour la première fois. Et encore, c’était avant le confinement. Depuis, elle doit penser que la période aidant, tout ça va me passer.
Parfois je me dis que ce serait plus simple d’ailleurs. De rester dans le « confort » d’une vie de free-lance (enfin, confort, tout est relatif… Surtout en ce moment !) plutôt que de m’embarquer dans un nouveau projet. Mais il faut croire que quand on vécu la création d’une première entreprise, on a du mal à ne pas y revenir.
En revanche, j’ai une hésitation qui me chiffonne, rapport à cette période si particulière. Avoir un projet dans la beauté alors qu’on prend petit à petit conscience que le monde d’avant et sa sur industrialisation / consommation / sur - le mot que vous souhaiterez y mettre - est un modèle qui prend l’eau, c’est bien mignon, mais est ce qu’il ne serait pas judicieux d’avoir une idée plus « profonde » que d’inciter les femmes à dépenser de l’argent pour qu’elles se trouvent encore jolies passée un certain âge ?
Je me dis parfois que je devrais plutôt réfléchir à révolutionner le monde, mais… non. Déjà, parce que, comme le dit ma chère maman, je n’ai effectivement rien trouvé de mieux à faire, et que, en plus, je la trouve vraiment cool mon idée. Et puis, entre vous et moi, je ne crois pas pouvoir me lasser de la satisfaction de voir des gens apprêtés. C’est bête hein, mais il y a déjà assez de trucs relous en ce moment, alors si en plus on doit se coltiner des gens qui ne font pas attention à eux… MAIS OÙ VA LE MONDE. Ce qui me rassure ? Il parait que le secteur de la beauté, même en pleine crise, résiste bien (dixit le PDG de l’Oréal après la crise de 2008), alors je ne dois pas être la seule à penser que l’apparence reste primordiale ? Mais au fait, c’est quoi ce fameux projet dont je vous dessine les contours depuis quelques semaines ? Une idée qui réunit la crème (vous l’avez ?) de la frivolité : la beauté et la mode. Je n’ai jamais compris d’ailleurs pourquoi le secteur de la beauté était réservée aux soins du corps. Pour moi, la beauté c’est l’apparence, et l’apparence c’est aussi bien ce que je mets sur mon visage que la manière dont je m’habille. Enfin... Mon projet, j’ai envie qu’il m’aide à répondre aux interrogations et problématiques qui me trottent dans la tête depuis un petit bout de temps : > Le premier dont je vous ai parlé : je réagis comment aux premiers signes de « tiens, une ride qui ne part pas », même en essayant d’étirer ma peau quand je fais bouger mes oreilles vers l’arrière (Rassurez-moi, je ne suis pas la seule à essayer ?) > Et un autre sur lequel je réfléchis depuis encore plus longtemps : « Est ce que je n’ai passé l’âge de porter une banane en bandoulière ? Un short en jean ? des baskets tous les jours ? Un haut transparent ? Quand on se lance dans l'entrepreneuriat, tous les « profs » de start-up (si si, ça existe) nous demandent de commencer par réfléchir au problème qu’on aimerait résoudre pour soi, puis de voir à plus grande échelle si c’est aussi un problème rencontré par d’autres personnes dans la cible. Alors ces articles, ils servent à ça : échanger avec vous pour vous raconter ma vie certes, mais aussi pour avoir vos retours et avis.
Et alors, ça en est où ?
En attendant d’avancer concrètement sur la manière de faire s’emboiter mode + beauté dans un seul projet, je me suis intéressée à la beauté, secteur que je maitrise moins que la mode.
Et puis autant j’ai toujours été attirée par les vêtements, autant, la beauté, j’ai toujours regardé ça de loin : je ne me suis jamais maquillée (au grand désespoir de ma mère) (décidément), j’ai commencé à mettre régulièrement de la crème un peu avant 30 ans, et, c’est seulement depuis ma première grossesse que - SURPRISE - je fais attention à ce qu’il y ait marqué « bio » sur le flacon.
Alors pour moi, la beauté, il faut surtout que ce soit utile, que ça « fonctionne ». Je pars d’ailleurs du principe que je ne fais confiance ni aux marques, ni aux magazines.
Ce qui m’attire surtout, c’est le avant/après. Vous voyez les émissions genre Extreme Makeover, belle toute nue, et autres bêtises ? (Ne mentez pas, vous avez au moins regardé une fois). Bon et bien ça j’adore, parce que j’ai l’impression que là, ça marche vraiment.
Autant je reste hermétique aux messages « c’est prouvé cliniquement, en 7 jours vos rides sont atténuées», autant si je vois une photo avant après, avec une action concrète effectuée, là je dis banco. JE SAIS, vous vous dites qu’on se dirige dangereusement vers la chirurgie esthétique avec ce genre d’effet, MAIS figurez-vous que j’ai trouvé en fouillant Instagram des techniques manuelles avec des résultats aussi foufous que le travail d’une aiguille, sans tomber dans ce genre d’excès. Et ça m’a suffisamment hypnotisée… pour que j’aille jusqu’au Portugal me former à cette technique.
La suite au prochain épisode !
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