Chez moi, ça a commencé à 35 ans.
Je voyais bien depuis quelques temps déjà que ma peau était moins ferme, mais surtout sur mon corps, quand j’étais en maillot de bain... donc à la plage. Et comme j’ai des enfants, autant vous dire que la plage pour me dorer la pilule, voir et me faire voir : c’est révolu.
Aujourd’hui, si on me cherche, c’est soit sous la tente Quechua (si si, faut bien protéger les plus jeunes) soit au bord de l’eau à faire des châteaux. Et cet été ? On va en Bretagne ! Ben oui, c’est quand même « mieux pour les enfants, il y a plus d’activités pour eux. » (J’exagère, je vais aussi en Corse pendant une semaine sans enfant, et autant vous dire tout de suite…. JE CONVOQUE TOUS MES MAILLOTS 1 PIÈCE. (Ça affine la silhouette, tout à fait)
Revenons donc à la peau de mon corps qui fiche légèrement le camp… J’ai même listé mon top 3 des moments les plus gênants :
1. Quand on se baisse et qu’on doit faire rentrer « l’excédent » dans le jean en le remontant. Soit une dizaine de fois par jour, et autant de moments qui me rappellent que décidément… Il est loin le temps où je me baladais le ventre à l’air.
2. Dans l’intimité, quand on est persuadé que la seule chose que l’autre voit, c’est le ventre mou. (J’ai beau savoir que dans le fond, il s’en moque bien à ce moment là… J’y pense quand même. Résultat : il touche ce qu’il veut… sauf cet endroit.)
3. Dans une cabine d’essayage. Moi je vous dis : heureusement que la mode est à la consommation responsable, c’est toujours ça de moins passé sous des néons qui font le teint blafard et la cellulite adipeuse.
(On parlera du visage un autre jour, on pourrait y passer la nuit sinon.)
En fait, quand j’essaie de prendre un peu de hauteur sur ces nouveaux paramètres concernant mon physique, je m’aperçois que c’est tout le rapport que j’entretiens avec mon apparence qui doit évoluer. Comme si j’étais passée de l’autre côté.
Et c’est quoi l’autre côté, me demanderez-vous ? Je vous le donne en mille : c’est l’âge pivot. Ce tiraillement entre la femme épanouie que je deviens… et la pente glissante vers laquelle mon corps est entraîné.
Quand on en arrive à se poser ce genre de questions, j’ai l’impression qu’il y a 3 voies possibles :
1. #OSEF (ça veut dire « on s’en fiche, pour les plus de 30 ans <3) : On décide qu’on est au dessus de ça, et qu’il y a quand même plus grave dans la vie que ces légers désagréments physiques.
2. #OSEF pas tant que ça, et on commence à tester de nouvelles routines beauté (ON LE SAIT que ce n’est pas parce qu’un journaliste beauté dit que cette crème est miraculeuse qu’il a raison, mais au cas où...)
3. On passe tout de suite aux choses sérieuses : injections et autres cellu M6.
Sachez que pour le moment, je suis à 70% sur la seconde solution, et 30% sur la première. La question est : jusqu'à quand ?
La suite au prochain épisode !
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